"Je [fais] mieux de la fermer,
ça règle[ra] bien des problèmes."
Dévore : pléthore de vices,
mais seulement quand Alice
compose
des bouquets de roses
Dévore Alice n'est ni femme, ni homme. juste androgyne. ce qui l'énerve quand on tente de le-la définir par un il ou un elle. mais bon. à part ça ya pas de souci.
Recherche constante de nouvelles formes d'expérimentation du langage dans toutes les formes d'art. surtout dans celles que Dévore se permet d'envahir, même si derrière ça râle : littérature et musique.
Essaie de piquer, pardon, de voir comment les autres peuvent créer à ce point diverses formes d'écrit et de dit, essaie à son tour de mettre sur pied un univers un peu spé qui serait l'inverse de la schizophrénie : Phrénoschisme. imaginez juste des milliers de corps qui pourraient se reconnaître dans une voix, enfin c'est un peu mégalo là quand même. corps ou cadavres. c'est pour ça que Dévore porte aux nues, entre autres, Chloé Delaume, Akiza ou Eths. enfin, ça commence déjà par la suppression des majuscules, sauf pour les noms propres comme il se doit puisque Dévore souffre, nous l'avons dit, de mégalomanie, et ça serait horrible pour lui-elle de perdre ses majuscules.
Dévore Alice c'est aussi une espèce de patchwork issu de l'univers japonais, manga, kawai, gothic lolita. Vous le-la verriez dans la rue, je vous jure, vous seriez persuadé d'avoir croisé un drôle de personnage qui dégage quelque chose d'étrange, non c'est pas l'odeur, quelque chose d'étrange. et en plus de ça, toujours bardé[e] de couettes et de collants à rayures, Maya l'abeille fut son idole ou ne le fut pas.
Dévore Alice n'est bien sûr pas le vrai nom du vrai corps qui l'héberge. mais de grâce, quand vous arrivez ici, si vous connaissez le corps, ne l'appelez pas par son prénom. ici Dévore c'est sa maison. et si on lui rappelle qu'il-elle habite ailleurs, ça risque de mordre. car oui, ça mord. et ça mord fort.
Dévore Alice invite chaque jour ou presque des gens de Terre pour s'installer en Phrénoschisme : ont été admis pour l'instant sa Moune, la fée Morgause, la fée BloodyMary même si elle a tendance à se faire pas mal virer, Akiza, Antoine Volodine, Eths, Lutz Bassman, Björk, Amélie Nothomb, Emilie Simon, Raymond Federman et Chloé Delaume, bien sûr, entre autres.
les règles de Phrénoschisme sont simples : vous n'avez plus à être vous-même. supprimez les majuscules. acceptez de devenir autre. l'auteur n'est pas mort : c'est le lecteur qui l'est. "avatar" de celui qui écrit, il devient à son tour l'assassin.