mardi 22 décembre 2009

Florilège / Epitaphe

revenir à la vie, car somme toute nous avons, nous avons, oui, toute la vie pour mourir

détachée sur le sol une ombre en forme de moi

l'étrange forme que prend le beau sans espérance

je m'arrondis enfin pour naître de ton rire

vagues vagues vagues sur la terre en péril

et mes amis toujours courir mais que dire si coeur est mort je l'ai perdu dans les sous-bois les aubes sont mortes il y a trois jours mais ça ne fait plus rien amour tu n'es plus rien plus rien pour moi comment te croire encore amour comment te croire encore présent je m'arrondis pour naître du rire je n'ai plus rien plus rien à dire seule libertine est le fourré dans lequel désormais je plonge je dévore et embrase l'esclavage de tes sens il n'y a plus de sens plus aucun interdit car tu ne m'es plus rien et je suis infinie enfin suis-je infinie car tu ne m'es plus rien car tu ne m'es plus rien et je suis infinie car tu ne m'es plus rien je te suis infinie