lundi 19 octobre 2009

Bug.

Vous n'imaginez pas comment je n'ai pas le temps. Un article sur Chloé qui vient de me prendre trois heures - tu écris merveille, Cancer du Nénuphar, et ce n'est pas contre toi, mais l'entièreté de ton blog finit par donner des crampes. Et - mémoire versions versions mémoire qui avance pas mémoire qui se perd Capes dissertation & Cie, fout les nerfs en pelote. Même pas en pelote. En stalactites. Depuis trois jours il fait si froid, et entre mes gencives poussent de petites souris qui m'explosent la mâchoire en croyant que mes dents sont encore de lait.
Allez. Dormir. Dormir perte de temps insoutenable. J'aimerais avoir le temps d'une procrastination - mais même ma Rose a eu ses mots en retard. Heureusement. Nous pleurâmes, un vendredi matin, reliés par nos voix, 300 bornes entre nous, mais nous étions là, vivants, à ne plus jamais vouloir nous tuer.
A Disparaître entre les mains. J'avoue n'avoir jamais eu aussi peur. Et si de nouveau le cauchemar recommençait. Allez, personne n'y a rien vu, ce n'est que fiction, oui mais voilà, le non-référentiel est parfois bien plus réaliste que ce que le réel veut bien nous donner. La métalepse elle se situe là - et pas dans une espèce de transgression. La métalepse, c'est devenir d'un autre univers que celui qu'on nous impose. La métalepse, en fait, c'est Delaume.
Et dire que je n'ai même plus le temps d'écrire. Je redeviens folie. Je ne contrôle rien. C'est l'écriture - ou plutôt son vide - qui emplit ma tête d'incompréhensions. Dévore se meurt et le corps se perd. Et Phrénoschisme, doucement, ferme ses portes avant la rouille.