dimanche 7 février 2010
dimanche 27 décembre 2009
Dénouement.
Dire à quel point c'est si étrange, les démons ont fait splash.
Dire à quel point rien, je suis, je suis. Juste. Je suis.
Dire à quel point vie si, délicieusement si absurde depuis. Toi.
Dire à quel point rien, je suis, je suis. Juste. Je suis.
Dire à quel point vie si, délicieusement si absurde depuis. Toi.
Dire combien aimer n'être que soi.
Accumuler les tares.
Je ne suis pas normale
Je ne suis pas normal
Je ne suis pas sain
- oh mon dieu regardez mais mon dieu voyez qu'elle s'exprime au masculin
- je ne suis or que moi
Masculin féminin
Pas de contrefaçon
Aucune négation
Tout en moi est bon
C'est comme le cochon
[Sauf que j'en mange pas]
Vivre dans les fleurs
Se gorger de fleurs
Grandir avec les fleurs
Tu es si fille, mon garçon
Qu'importe
N'être jamais que soi
Je ne suis pas normal
Je ne suis pas sain
- oh mon dieu regardez mais mon dieu voyez qu'elle s'exprime au masculin
- je ne suis or que moi
Masculin féminin
Pas de contrefaçon
Aucune négation
Tout en moi est bon
C'est comme le cochon
[Sauf que j'en mange pas]
Vivre dans les fleurs
Se gorger de fleurs
Grandir avec les fleurs
Tu es si fille, mon garçon
Qu'importe
N'être jamais que soi
Aimer ces gens qui courent
Un léger doux sourire
Aimer les sentir vivre
L'air inspire et expire
Dans le creux des épaules
Ou dans le creux la main
T'aimer toi te voir vivre
Un léger doux sourire
Aimer les sentir vivre
L'air inspire et expire
Dans le creux des épaules
Ou dans le creux la main
T'aimer toi te voir vivre
Aimer qu'ils soient tous là
Aujourd'hui est la fin. J'irai me confier à. Toi. Douce, hypnophage. Je n'ai plus rien à dire. Il me faut écrire. Encore, écrire. Toujours écrire. Je ne suis que moi. Je n'ai que mots à dire : devenir une maison. De mots. Ecouter. Les mots. Être.
Au commencement, il y avait le verbe. C'est pas pour rien. Voyez : les douleurs sont nécrophiles.
Je m'arrête là.
Aujourd'hui je pars.
Peut-être reviendrai-je.
Peut-être demain.
C'est pas vous, c'est pas moi.
C'est le temps.
Grandir. Enfin.
Au commencement, il y avait le verbe. C'est pas pour rien. Voyez : les douleurs sont nécrophiles.
Je m'arrête là.
Aujourd'hui je pars.
Peut-être reviendrai-je.
Peut-être demain.
C'est pas vous, c'est pas moi.
C'est le temps.
Grandir. Enfin.
Accepter les petites lumières au creux des mains et les lumières paresseuses des graines d'étoiles, à 7h du matin, sous les pas ébahis.
Mais ne plus rien attendre.
Mais ne plus rien attendre.
Phrénoschisme se clôt mais sachez, sachez :
je suis en vie, bel et bien, qu'est-ce que ça fait je suis en vie - et plus que jamais, oh dieux, plus que jamais.
Saut du lit à
16:31
mercredi 23 décembre 2009
Fleur sous abribus (my lover is gone, but i'm not on my own / with all these little kisses of you)
Il fait froid ce matin, croire que tu n'es pas là.
Masculin se révèle au plus profond, fantasme sans faim.
Gomorrha pourtant pourrait nous dominer.
Viens te reposer au creux de mes bras, de nos bouches soyons siamoises.
Viens, je suis lasse de mystères et les tiens me libèrent.
Viens comme aucune nuit pour faire mourir les jours.
Viens sagesse au profond du regard.
Nous serons les pages brûlées de ses romans.
Nous aurons des bouloches qui nous seront perverses.
Viens, deviens mienne ;
mais sans chercher continuellement à nous dévorer, mine de rien,
la bouche en extase,
pleine de laine pour la faire taire
Masculin se révèle au plus profond, fantasme sans faim.
Gomorrha pourtant pourrait nous dominer.
Viens te reposer au creux de mes bras, de nos bouches soyons siamoises.
Viens, je suis lasse de mystères et les tiens me libèrent.
Viens comme aucune nuit pour faire mourir les jours.
Viens sagesse au profond du regard.
Nous serons les pages brûlées de ses romans.
Nous aurons des bouloches qui nous seront perverses.
Viens, deviens mienne ;
mais sans chercher continuellement à nous dévorer, mine de rien,
la bouche en extase,
pleine de laine pour la faire taire
Saut du lit à
18:54
mardi 22 décembre 2009
Florilège / Epitaphe
et mes amis toujours courir mais que dire si coeur est mort je l'ai perdu dans les sous-bois les aubes sont mortes il y a trois jours mais ça ne fait plus rien amour tu n'es plus rien plus rien pour moi comment te croire encore amour comment te croire encore présent je m'arrondis pour naître du rire je n'ai plus rien plus rien à dire seule libertine est le fourré dans lequel désormais je plonge je dévore et embrase l'esclavage de tes sens il n'y a plus de sens plus aucun interdit car tu ne m'es plus rien et je suis infinie enfin suis-je infinie car tu ne m'es plus rien car tu ne m'es plus rien et je suis infinie car tu ne m'es plus rien je te suis infinie
Saut du lit à
11:26
mercredi 16 décembre 2009
how can I feel so wrong
how can I feel so wrong
from this moment
how can I feel so wrong
Saut du lit à
18:21
mardi 15 décembre 2009
Une phrase au hasard, chap. 3, p. 138.
"Tu veux jouer au plus con, très bien, n'oublie surtout pas que ce qui reste de mes ongles n'est plus que charpie et vaste charnier qui a dévoré des milliers de
visages
quand ceux-ci avaient osé soumettre au joug celui qui
auparavant
n'avait jamais fait que les aimer."
Aiko Maboroshi, Tunnels sous la pluie, Phrénoschisme,
Ed. Colloques internationaux de Cerisy La Sale,
2071.
visages
quand ceux-ci avaient osé soumettre au joug celui qui
auparavant
n'avait jamais fait que les aimer."
Aiko Maboroshi, Tunnels sous la pluie, Phrénoschisme,
Ed. Colloques internationaux de Cerisy La Sale,
2071.
(
)
Saut du lit à
05:40
lundi 14 décembre 2009
Manifesto (bis repetita)
am I something
- quand Alicia compose un bouquet de roses
le monde est suspendu
le monde est suspendu
am I something
- mais dans les bras de lierre d'Alicia
on ne se réveille pas -
so I'm nothing
- dors, je veille sur toi -
I am nothing
- déclenche ce sommeil réparateur,
écoute ton coeur -
defini
Saut du lit à
22:46
vendredi 11 décembre 2009
lundi 7 décembre 2009
En pleine rédaction delauméenne. Les Juins. Sourire. Penser à sa propre entrée en littérature. Amélie, savais-tu à quel point sans toi je ne serais. Aujourd'hui. Vide à probablement n'avoir aucun autre but que. Moi-même. Sans savoir le sang des mots, le sang chant des mots qui pleurent et sont plus que la vie.
Anne Garréta dit dans Pas Un Jour "la littérature cette seule façon de ne plus être dégoûtée de la vie". C'est plus que ça. Tellement plus.
Croire à pleurer que les mots pourtant si incompréhensibles sont tellement plus que cette vie, tellement plus parce que rien ne lui ressemble plus que les mots, les mots, toujours les mots
littérature, les vagues, rien que des vagues empruntes d'écume
sur la peau encore trop sèche
sur la peau encore trop sèche
Saut du lit à
14:40
dimanche 6 décembre 2009
Nous ne verrons plus jamais à deux.
vomir de tant de haine, et griffer le portrait, autrefois si chéri, et arracher les yeux, et laisser couler les humeurs et lécher les doigts, de rage, de ténèbres et de tant de douleurs
Saut du lit à
23:29
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